Les syndics évoluent avec les technologies numériques et LEA peut en témoigner. Parallèlement de nouveaux acteurs profitent cependant de ces évolutions pour présenter de fausses solutions miracles !
Les levées de fonds de certaines start-ups leur permettent à renfort de spots publicitaires de mettre en avant des solutions qui permettraient de libérer les copropriétaires de la réglementation applicable à la gestion de leur immeuble.
Or à la lecture de ces offre il apparait qu’elles sont proposées par des plateformes sur internet qui ne sont pas détentrices de la carte professionnelle pas plus qu’elles n’ont de garantie financière. Ces deux éléments étant obligatoires pour exercer la profession de syndic. Ces interfaces d’aide à la gestion de la copropriété demandent alors aux copropriétaires d’adopter une forme coopérative.
Il faut bien avoir en tête que cette forme coopérative oblige un copropriétaire à porter la responsabilité intégrale de la gestion de la copropriété. La start-up se contente de l’assister sans engager sa propre responsabilité. En cas de problème c’est bien ce copropriétaire qui sera mis en cause.
En outre cela ne tient pas du tout compte des nombreuses difficultés que rencontrera ce bénévole pour accomplir des tâches multiples (comptables, juridiques, financières …), sans compter la nécessité inévitable de solliciter ses voisins lors des oublis de paiements d’appels de fonds.
Une solution comme LEA-SYNDIC, bien souvent moins cher, que les solutions de ces plateformes, permettent de se décharger à la fois de ces tâches et de la responsabilité qui en découle.
Crédit photo de Andrea Piacquadio